L'argent n'a paraît-il pas d'odeur. Mais quand vous n'en avez pas, cela se sent.
L'argent n'a que la valeur que leur donne les autres au final. Pendant le confinement l'argent n'aurait pas servi à grand chose si les grandes surfaces avaient fermé. Depuis 2008 il est clair qu'en temps de crise mieux vaut avoir un stock de diesel et une maison meublée qu'un compte en banque dans la meilleure des banques ou des billets qui en pratique ne sont que du papier (au moins les pièces il vous reste du nickel à la fin çà peut servir pour faire des flottes (rondelles en bon français je crois) et construire ;-) )
Monsieur Moreau, J'aime beaucoup votre utilisation de mots tombés en désuétude : démythifier, dolorisme, anathème, géhenne, disputation, etc., bien que (et pas malgré que!) cela puisse nuire à la clarté de votre exposé par ailleurs très intéressant.
Merci beaucoup. Oui, le vocabulaire est un rien affecté, mais l'idée était d'accentuer le caractère quasi-religieux des discours sur l'Argent dans notre société (d'où la majuscule à 'argent' dans une bonne partie du texte). [Yves Moreau]
"Évidemment, on comprend vite que, pendant que les autres s’échinent, le banquier s’enrichit surtout grâce au privilège exclusif de créer cet argent-dette à partir de rien et d’en récolter les intérêts. À nouveau, ceci n’est qu’une caricature, mais une caricature utile" Non, cette carricature est dangereuse, il y en a des précédents dans l'histoire. L'auteur voudrait, citation de Nietsche à l'appui, permettre au "peuple" (= ses représentants éclairés) de contrôler l'argent à sa guise idéologique en se débarrasser (violemment sans doute) des usuriers. Un peu de culture générale lui apprendrait que tous les systèmes de gouvernance qui ont pratiqué un contrôle populaire de la valeur de la monnaie se sont retrouvés, tôt ou tard totalitaires.
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
S'identifier S'inscrire