Un antiracisme noir prend son essor en Belgique

BLM entretient une conception conflictuelle des relations inter-raciales qu'il n'est pas approprié d'encourager chez nous. Avant d'affirmer que notre police et notre justice sont biaisées par du racisme, voyons les données et discutons de la question de savoir s'il faut améliorer notre législation qui interdit déjà les discriminations. Aucune police ne sera jamais parfaite. Aucune démocratie ne peut se passer de police. Par ailleurs, le procureur qui instruit la bavure commise sur M Floyd est de race noire, converi à l'islam et a posé encore récemment avec avec un document favorable à l'ANTIFA, un mouvement d'extrême gauche anarchiste qui veut détruire la société. Les manifestations violentes qu'on voudrait transposer chez nous ne favorisent pas une justice équitable respectueuse des droits de la défense.

Ridicule. Autant je réagis contre les actes racistes passés et actuels. Autant je pleure les actes criminels qui ont tués Georges Floyd et tant d'autres, autant je refuse les amalgames et les campagnes anti-belges. Léopold II n'a jamais mis les pieds en Afrique, mais par contre il a fait énormément pour la Belgique. Quant au colonialisme, il fait partie de l'histoire comme les invasions arabes et ottomanes, la conquête de l'Ouest aux Etats-Unis, les croisades, les conquêtes romaines, etc. Tous ces épisodes de l'histoire de l'humanité ont apporté leurs bons et très mauvais côtés. Quant aux pires choses que l'Afrique a vécues, elles sont en premier lieu le résultat de la Conférence de Berlin (1884-85) organisée à l'initiative de l'Allemagne et à laquelle 13 pays européens et les Etats-Unis participaient. Dans le cadre de celle-ci, l'Afrique fut découpée politiquement en ignorant totalement les découpages politiques , ethniques et économiques traditionnels du continent. Découlant de la conférence de Berlin, suite aux indépendances durant la seconde moitié du XXème siècle, l'Afrique s'est déchirée dans des conflits post-coloniaux au cours desquels les dirigeants africains identifiés et issus des pouvoirs coloniaux se sont battus pour ne pas céder le pouvoir aux structures traditionnelles africaines qui continuaient d'exister. A titre d'exemple, l'article 1er de la charte de l'Organisation de l'Union Africaine stipule que les frontières de l'époque ne pouvaient être remise en cause alors que celles-ci ne répondaient en rien aux réalités locales mais uniquement au découpage colonial. Ces conflits ont été intensifiés dans un contexte de guerre froide où les deux blocs se disputaient à coup de guerres et de corruption les faveurs de l'un ou de l'autre. Rejeter la faute sur Léopold II est donc ridiculement simpliste. La faute revient, et c'est évident, aux puissances réunies à la fin du XIXème siècle, aux divers pouvoirs coloniaux qui n'ont rien compris des vérités locales, aux processus de décolonisations organisés pour favoriser les vassaux africains des pouvoirs coloniaux, à la guerre froide et aux nouveaux dirigeants africains qui se sont souciés d'abord de leurs intérêts privés au détriment de l'intérêt général de leurs peuples.

C'est pas de "l'antiracisme", c'est du revanchisme noir. Ces gens ne veulent pas la vérité, ils veulent la vengeance. Ils ne veulent pas une meilleure qualité de la police, ils souhaitent la destruction de nos institutions et de notre société. Ils cherchent l'affrontement avec la police.