En ce sens que ce sont les 2 partis gagnants dans leur communauté respective, c'est logique.
A partir du moment qu'un flamand sur deux veut au moins le confédéralisme, il n'y a pas le choix, il faut négocier quel que soit le parti.
Petite faute dans mon commentaire ci-dessous (lisez "la Wallonie et la totalité de la Flandre"). J'ajoute que quand vous dites qu'il faut "négocier le confédéralisme", vous avez raison. Négocier, précisément... Rappeler que la formule n'est applicable que si les Bruxellois ont exactement les mêmes droits que les autres Belges. Ça calmera les séparatistes... Je ne passe pas ma vie à rappeler l'existence de ma région par orgueil, ni parce que je la trouve tellement importante. Faire sauter la région bruxelloise (qui n'est certes pas un modèle de gestion...), c'est permettre la scission du pays. Pourquoi les séparatistes ne cherchent pas à négocier la vraie séparation, plutôt que de passer par une formule intermédiaire ? Nostalgie, amour de la Belgique, passion pour les frites et les Diables Rouges ? Non, mais non voyons... Ils veulent notre ville puante comme capitale. Geen grens tussen Brussel en Vlaanderen. Punt.
Selon la formule de la NVA, les Bruxellois devraient choisir une langue (français ou néerlandais) et c'est ça qui déterminerait leur accès à la sécurité sociale. Je suis francophone, je parle couramment néerlandais (et anglais bien sûr), je n'ai jamais touché d'allocations de chômage, je paie des milliers d'euros par mois en contributions fiscales. Je ne vois pas comment on peut m'imposer (même avec 100% des votes flamands) un système aussi injuste, une telle négation de mes droits. Bruxelles n'a pas besoin d'être à moitié aussi forte que la Flandre pour bloquer cette réforme. C'est ce que les autres francophones du pays semblent ignorer. Ce n'est pourtant qu'une question de logique. Vous allez peut-être vous demander pourquoi cela ne paraît pas évident au sein de notre monde politique. C'est très simple : Bruxelles, ce n'est que 10% de la population, et en plus le monde politique wallon n'a jamais été enclin à reconnaître le fait régional. Mais tout le problème est là. Je répète : il n'est tout simplement pas nécessaire pour Bruxelles de "peser" au niveau électoral pour bloquer cette réforme-là. Un nain de jardin peut arrêter cette transformation, même si les forces politiques du pays la mettent sur des rails. Même si elle est engagée, et même si la Wallonie et de la Flandre la soutiennent. Vous ne comprenez pas qu'on peut avoir tout le soutien politique du monde, et malgré tout échouer si les Bruxellois ne suivent pas. Il s'agit de notre citoyenneté, de nos droits fondamentaux. Ce n'est même pas une question de volonté politique. C'est trop élémentaire. Une confédération avec les mêmes droits pour les Bruxellois que pour les autres Belges, c'est possible. Mais la NVA ne voudra pas en entendre parler...
non c'est faux. Nous ne sommes pas obligé de tout faire pour arriver au confédéralisme. Les francophones ont aussi leur mot à dire. Et pour l'instant le confédéralisme n'est un sujet qu'auprès d'une minorité de flamands. Peut-être serait il temps qu'on ajoute le referendum à la Constitution.
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