ça y est, la phase de dramatisation est arrivée. Les médias vont, suite logique à la COVID-19 nous plonger dans un futur belge apocalyptique précédent obligatoire avant quelques nuits blanches où les ces testostéronés de la politique nous sortiront une coalition dont le futur nom fait déjà jouir certains journalistes politiques. Cette fois, avez-vous remarqué ? plus de drapeau dans les rues, la plupart des gens s'en foutent. La décomposition ne fait plus peur, au pire elle nous conforte, nous belges dans notre spécialité surréaliste. "Ceci n'est plus un état" pourrait-on titrer. Comment cela peut-il en être autrement alors que ces batailles partisanes nous privent des débats sur les vrais enjeux de société. Je ne sais plus qui blâmer, le système politique belge qui a définitivement atteint ses limites , les "hommes" politiques pris au piège de leur propre logique.
J'estime que Mme Wilmès DOIT demander la confiance le 17 septembre ET affirmer DES maintenant qu'elle le FERA. La pression sur les négociateurs? Tant pis! Il y a belle lurette que toutes des hypothèses de formation gouvernementale ont déjà été étudiées. Inutile de prolonger le choix au-delà du 17/09. (Et pourtant je crains également les votes extrémistes!)
Jacques Marlier. Vous avez tout à fait raison. La situation du gouvernement Wilmès ne l'oublions est plus que borderline. Ce gouvernement dans des circonstances toutes particulières à reçu les confiance pour une durée limitée. Mme Wilmès n'a pas promis de redemander la confiance pour nos beaux yeux, mais parce que son gouvernement ne pèse que 38 sièges sur 150 (1/4 seulement du parlement!!!). Si elle ne le fait pas, tous les partis de l'opposition doivent s'associer pour déposer une motion de méfiance et faire tomber le gouvernement. Nous ne pouvons pas rester dans cette anomalie plus longtemps. Passer le 17 septembre, il faut soit un nouveau gouvernement légitime, soit convoquer enfin de nouvelles élections. Comme vous, je redoute depuis le début cette issue au vu des sondages qui annoncent une victoire des extrémistes. Mais la peur est mauvaise conseillère. Par contre, il faut expliquer durant toute la campagne aux citoyens que le vote pour des partis extrémistes aboutit à paralyser la scène politique et qu'au final, quand il finira par y avoir un gouvernement, leur comportement (vote pour les extrémistes) aboutira exactement à l'inverse de leur souhait. Ils veulent des solutions radicales et en votant extrémistes, ils obtiendront une épouvantable coalition à 6, 7, 8, 9 partis qui sera du large centre. Jean Faniel a raison. En démocratie, le citoyen a un droit d'électeur, il a aussi une responsabilité d'électeur. Mais ça ne sert à rien de se mettre la tête dans le sable et de continuer plus longtemps le cirque. Si il n'y a toujours pas de solution le 17/09, il faut convoquer des élections législatives anticipées.
Il est temps de rendre la parole aux électeurs. Le coût de la classe politique belge est phénoménal. Il faut regarder au Danemark où les cabinets ministériels sont minuscules. Le travail est fait par des services publics et des administrations neutres en principe.
N'oublions pas que c'est le CVP qui a amené la NVA avec le brillant Leterme !!! Pour le moment ils sont muets mais ils attendent le bon moment pour revendiquer le 16 !
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