Alors que Monsieur Faniel a reconnu sur TV 5 monde que la situation belge est plus que branlante, je reste ébahi par l'attitude inconséquente de ceux qui au Mr,Vld et Ecolo/Groen ont préféré jouer aux Don Quichotte pour se donner bonne conscience alors que si Magnette était prêt à continuer avec la Nva, c'est qu'il avait reçu des assurances sur le plan social , ce qui est corroboré par le fait que De Wever ayant perdu sur sa gauche au profit du VB a sans doute et par simple calcul électoral concédé quelques avancées.. pour se refaire des voix. Même si ce n'est pas glorieux, cela valait la peine d'essayer.
Je pense aussi comme vous que l'attitude du quatuor VLD-MR-Ecolo-Groen était très très légère. 15 mois que tout le monde demandait au PS et à la NVA de s'entendre. Et quand enfin Paul Magnette et Bart de Wever proposent une entente élargie à la dite bulle à cinq (NVA-PS-SP.A-CD&V-Cdh), les libéraux et les écologistes leur claque la porte au nez. Je pense que cette erreur restera gravée dans les mémoires. Car en cherchant à refuser une note qui ne saurait pas être confédéraliste (les articles ne sont pas soumis à révision, on ne pourrait réellement faire une réforme de l'Etat qu'après les prochaines législatives donc de ce point de vue, l'attitude d'Ecolo-Groen, MR et VlD est simplement mensongère), le quatuor a précipité les prochaines élections desquels sortiront une situation plus que probablement plus explosive encore, y compris sur le plan institutionnel. A mon sens, cette erreur ne restera pas sans conséquence et pas seulement pour les partis qui l'ont commise mais pour tous.
Marc Monsieur, d'abord, hors une montée attendue hélas des extrémistes, nous retrouverons très vite les même personnalités, les même partis. Et le pire, c'est que plus les électeurs "s'amusent" à voter aux extrêmes, plus la coalition sera composite et donc sans la moindre ligne directrice forte. J'ai apprécié pour ma part lire Jean Faniel. En voilà un qui ne glanant pas les voix des électeurs peut se permettre de dire les choses comme elles sont. Il est aisé de critiquer la "classe politique" et ses insuffisances et en effet, on ne peut pas dire qu'elle soit à la hauteur du moment et des enjeux. Mais le premier responsable de cette crise, c'est l'électeur qui a laissé le PS et la NVA premiers dans leurs communautés respectives, mais affaiblis avec derrière eux une machette respectivement le PTB et le VB. L'électeur doit se remettre lui même en cause. Sans quoi, retourner aux élections n'apportera qu'une nouvelle donne plus pourries encore que celle du 26 mai 2019....
Oui, responsables mais pas fautifs. Pourquoi Le VB monte en Flandre ? parce qu'il sont déçus par la N-VA. Pourquoi le PTB monte en Wallonie ? parce que les gens de gauche sont déçu par le PS (regardez ce qui se passe à la FGTB) Les fautifs, il faut les chercher dans les partis.
Oh que si l'électeur est responsable en démocratie. Ce serait un monde. Il aurait le droit de vote mais serait irresponsable de ces actes? Cela n'a aucun sens. Dès lors qu'on dispose d'un droite, on dispose d'une responsabilité. On a des raisons d'être en colère, ou en tous cas de critiquer certaines pratiques. Mais d'une part, tous les dérapages dont vous parlez seraient bien pire encore sous un régime autoritaire donc c'est une très mauvaise excuse, d'autres part, il existe de multiples manière de protester autrement. Déjà en votant pour le parti le plus vertueux dans ces statuts. Mais au-delà, il existe des associations, des ong, etc... Et après tout, on peut aussi simplement s'abstenir. Il peut y avoir des explications au vote extrémistes. Jamais d'excuse!
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