Pendant ce temps, les techniques d'enseignement dans le supérieur sont très peu explorées, améliorées. Pas de personnel pour cela, pas d'argent. C'est pourtant la mission première de l'université. Un texte intéressant aussi: la charte de la désexcellence https://lac.ulb.ac.be/LAC/charte.html
Imposer la compétition: principe de base du libéralisme-capitaliste. Un jour, il va falloir réellement assumer nos choix politiques et arrêter de faire semblant de découvrir la "bête".
Pour une fois, voilà un article de Carta Academica qui n'est pas totalement idiot. Mais qui se résume à dire que, en matière de classement, tout dépend des critères choisis et de leur pondération.
Pour illustrer la façon dont les rankings influencent les politiques universitaires, voici un poste de "ranking officer" qu'ouvre l'Université de Tilburg: https://www.academictransfer.com/en/293882/international-rankings-officer-institutional-researcher-10-fte/. En gros, il s'agit d'engager quelqu'un dont la fonction est de faire en sorte que l'université augmente de quelques places dans les rankings. Il faut cibler les indicateurs que visent les rankings et faire en sorte qu'ils s'améliorent (par exemple en motivant les chercheurs à améliorer l'impact de leurs publications ou à publier dans les bonnes). La focalisation sur l'indicateur se substitue à une véritable politique académique animée par des valeurs et des objectifs et objectifs liés au contexte dans lequel l'université se situe. N'y a-t-il pas de meilleures façons d'utiliser le précieux (et souvent maigre) budget d'une université?
Par ailleurs, comme la plupart des universités font cela, la valeur ajoutée de genre de poste est très contestable (c'est un jeu à somme nulle). Mais l'effet négatif des rankings restera lui bien présent.
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