Etant personne à risque je me suis présenté à ma pharmacie avec une ordonnace pour mon vaccin contre la grippe on m'a répondu que le stocke était épuisé et qu'il n'y en aurait plus cette année. j'ai téléphoné dans les autres officines de la région pour avoir une réponse identique. Que fait dans ce cas le ministère de la santé?
Etant personne à risque je me suis présenté à ma pharmacie avec une ordonnace pour mon vaccin contre la grippe on m'a répondu que le stocke était épuisé et qu'il n'y en aurait plus cette année. j'ai téléphoné dans les autres officines de la région pour avoir une réponse identique. Que fait dans ce cas le ministère de la santé?
faites confiance à votre système immunitaire pour lutter contre la grippe. Prenez des vitamines, du repos, mangez bien, faites du sport.
Etant personne à risque je me suis présenté à ma pharmacie avec une ordonnace pour mon vaccin contre la grippe on m'a répondu que le stocke était épuisé et qu'il n'y en aurait plus cette année. j'ai téléphoné dans les autres officines de la région pour avoir une réponse identique. Que fait dans ce cas le ministère de la santé?
Pourquoi en sommes nous là? Quelques facteurs l'expliquent aisément, et on peut y remédier... c'est juste une question de support actif des autorités nationales et européennes. 1) La préférence donnée aux médicaments génériques en Europe et aux US font que dès la chute d'un brevet couvrant un produit pharmaceutique, une volée de producteurs indiens et chinois débarquent dès le lendemain avec leurs copies (pour lesquelles ils n'ont rien dépensé en recherche) à des prix plus bas. Souvent les ventes en volume du médicament original s'écroulent des 2/3 en quelques mois. Et une guerre des prix s'en suit. 2) Les unités de production en Europe et aux US sont inspectées de très près par les Autorités, et cela doit être comme cela. Les standards auxquels elles doivent satisfaire sont fort éloignés de ce qu'ils étaient il y a 50 ans. Or nombre de molécules actives sont très anciennes et si on les produit chez nous cela doit se faire en accord avec les normes actuelles, ce qui implique des investissements élevés en ce et y compris la prise en compte de l'aspect environnemental. Cela revient évidemment beaucoup moins cher de faire cela en Asie, où les coûts du travail sont moindres, où l'aspect environnemental est moins bien traité, où les brevets ne sont pas toujours respectés et où la sous-traitance des intermédiaires chimiques à de petites sociétés est bien moins contrôlée que sous nos tropiques. Il y a d'ailleurs régulièrement des problèmes de qualité qui perturbent parfois nos approvisionnements. En effet, pour synthétiser une molécule active il y a souvent plusieurs manières d'y parvenir. Chacune de ces voies générera des profils d'impuretés différentes qui doivent être étudiées de très près. Le sont elles toujours par ces producteurs asiatiques? C'est que cela coûte ! 3) Les anciennes molécules ne sont donc plus très rentables à commercialiser par les labos d'origine. Soit elles abandonnent ces produits pour concentrer leurs ressources sur leurs nouveaux produits laissant ainsi le territoire aux génériciens, soit elles s'approvisionnent directement en Asie. Rapatrier des productions de produits essentiels en Europe est possible, mais cela implique un support actif des Autorités pour rendre ceci financièrement durable. Autrement dit arrêter de supporter à 100% les génériques.
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
S'identifier S'inscrire