Certes, nous avons commis des erreurs dans le passé proche, mais je crois peu utile d'en rechercher avec hargne les "méchants responsables": des erreurs similaires ont été commises partout en Europe. En revanche, nous sommes sur le bon chemin et nos dirigeants actuels ont pris conscience des énormes difficultés qu'il reste à affronter. Serrons les dents et disciplinons-nous. La fin du tunnel est encore fort lointaine, mais on commence à l'apercevoir. La guerre 40-45 a duré 5 ans; celle-ci ne durera pas autant, mais il reste plusieurs mois à tenir (avec toutefois une pénibilité décroissante).
Petite question aux déconfineurs précoces : comment pensez-vous que le personnel de soin réagira en cas de troisième vague? Sera-t-il capable physiquement et psychiquement d'y faire face? J'ai comme l'impression que notre Ministre de la Santé s'est posé la même question. Et comme il s'est rendu compte que la politique précédente n'a pas permis d'éviter la catastrophe, il essaye de comprendre pourquoi et surtout comment éviter les mêmes erreurs. Et de fonder sa politique sur les réalités scientifiques et médicales afin d'assurer un redémarrage pérenne de l'économie. Parce qu'une économie ne peut pas être saine si la population est malade. Tout mon respect et mon soutien au personnel soignant.
Tout va très bien Madame la Marquise.... Sauf que un petit virus fait que les autres malades ne peuvent plus être soignés, en particuliers les cancéreux, les cardiaques, les insuffisants rénaux, les insuffisants respiratoires, les AVCs, sauf que se blesser dans un accident de voiture maintenant est une très mauvaise idée : dans plusieurs hôpitaux, il n'y a plus de place pour vous accueillir. Et comme la rapidité d'intervention est cruciale, perdre du temps à trouver un hôpital avec assez de place est mortel. Les personnes qui en décèderont seront tout aussi morts que les morts de la COVID. Et le jour où il n'y aura plus assez de place pour les nouveaux cas COVID, on assistera aux convois nocturnes du pôle logistique de l'armée vers les cimetières comme à Bergame. Maintenant, les adeptes du laisser faire le virus n'ont généralement pas le courage d'assumer leur raisonnement jusqu'au bout : si on ne fait rien, le nombre de malades à hospitaliser explosera. Si on voudra soigner les autres malades, il faudra limiter les capacités de traitement de la COVID (10 à 20% des capacités max). Tant pis pour ceux qui arriveront quand cette capacité sera pleine. Ce devrait être ces adeptes du laisser faire qui seraient préposés à l'annoncer aux patients et à leur famille.
Je vois autour de moi une immense majorité de gens en bonne santé Eric Raspe. Vous voyez peut-être des cadavres étalés à tout les carrefours morts du covid dans votre film. Mais ça c'est dans votre film uniquement. Quand on vous écoute, la covid-19 est un nuage de gaz moutarde qui tue tout le monde...
Ca y, Raspe, le roi de l'amalgame et du changement de direction, a encore réussi à me faire dire ce qu'il voulait dire. Tout le monde a un métier pour vivre et tout mérite salaire... Répondez à la question au lieu de recommencer à broder sur des insinuations que vous avez écrites vous-même, manipulateur!
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