Coronavirus: face aux variants, la course contre la montre est enclenchée

Tient toujours cette fable que les médias officiels ne nous informent pas et ont reçu ordre de créer la panique. Ce sont des arguments qualifiables de complotistes. J'ai cru reconnaître les arguments de raoult. Renforcer notre système immunitaire ne fera pas de tort en effet. Mais la véritable arme qui nous délivrera à court terme du fléau, c'est le vaccin. Tant pis pour vous si vous n'en voulez pas. Pour ce qui est des traitements, ils ne seront pas disponibles avant un bon bout de temps alors que la vaccination est déjà en cours. Ceux que raoult promeut sont inefficaces. Cueillons d'abord les fruits à portée de main. Toutes les données relatives aux vaccins sont accessibles sur les sites de l'EMA et de la FDA ainsi que dans les publication du Lancet et du New England Journal of Medecine. L'argument de raoult tombe. Pour la durée de la protection offerte par le vaccin, il est impossible de la connaître parce que le virus ne nous infecte que depuis un an. Il n'est pas exclu que l'un des vaccins réussisse à induire une immunité de long terme. J'ai été vacciné contre l'hépatite pour des raisons professionnelles en 1987 et mon taux d'anticorps était encore au plafond en 2019. Le virus Sars-Cov2 est plus simple que celui de la grippe (patrimoine génétique porté par une molécule d'ARN, donc pas de réassortiments comme avec le virus de la grippe qui possède jusqu'à huit molécules d'ARN. Sa protéine de surface de la grippe est aussi plus variable. Plusieurs souches se propagent chaque années dans des proportions différentes dans l'hôte animal (canard sauvage). Ceci oblige à développer chaque année un vaccin différent. Cela pourrait ne pas être le cas avec SARS-Cov2. Les variants actuels touchent deux acides aminés sur les 1237 qui forment la protéine de surface du virus. Les anticorps reconnaissent des fragment de 10 à 20 acides aminés et une réponse antigénique comporte des dizaines d'anticorps. Pour le variant anglais des données de Pfizer suggèrent que des anticorps de personnes vaccinées reconnaissent et neutralisent le mutant anglais. Vos craintes peuvent être apaisées.

Merci, Christian, pour votre explication claire et posée, votre pensée délivrée d'émotions parasites.

Votre désarroi est compréhensible Monsieur Burnotte. Le Soir a récemment expliqué l'intérêt d'entretenir et d'améliorer ses défenses immunitaires. Cela fait partie, sans plus, des moyens de lutter contre le virus au même titre que faire du sport et d'avoir une très bonne hygiène de vie. Il n'y a donc aucune raison de considérer que booster ses défenses immunitaires est la panacée, le remède qui nous permettra de solutionner le problème. Le SEUL qui vous permet d'éviter la propagation du virus est le vaccin qui peut s'adapter assez rapidement dans le cas du vaccin à ARN messager en fonction des mutations du virus. Personne ne fait paniquer personne. Les scientifiques font leur boulot et alertent de façon à adapter les mesures de prévention et à démarrer la production de vaccins appropriés. Tout le monde en apprend tous les jours parce que ces virus sont inconnus au départ et leur analyse détaillée prend du temps. Entre-temps, lutter contre les avis scientifiques est contre-productif. L'expérience de la grippe dite espagnole et de Hong Kong avec leurs millions de morts à un moment où notre connaissance des mécanismes cellulaires, ADN, ARN n'était nulle part montre à suffisance que si nous voulons éviter une catastrophe plus grande encore, il faut faire confiance à la science comme pour l'éradication de la rougeole, par exemple.