@ Esquenet Alexandre "Le vent et le soleil sont infinis." Gigantesques, sans doutes, mais pas infinis. Quoi qu'il en soit, il faut capter cette énergie, la stocker et la transporter, et pour le moment on est encore très loin du compte. Au rythme de leur installation, la combinaison de toutes les énergies renouvellables (Eolien, Solaire, hydrolien, géothermique et biomasse) ne permettra pas de répondre à la demande qui est en constante augmentation, sans aucun espoir qu'elle baisse, ce sur quoi certains écologistes comptent. Même les experts des changements climatiques pronent la continuation de l'utilisation du nucléaire en tant qu'énergie abondante, constante et décarbonnée. La question se pose même de nouvelles unités pour compenser la perte des sources thermiques fossiles, sachant que la production renouvelable ne répondra pas à la demande, au moins pas avant plusieurs décénies, si jamais. Je suis farouchement anti-nucléaire, mais il restera encore longtemps un mal nécessaire, j'en ai peur.
Il existe une théorie émise par un expert (un de plus parmi la ribambelle d’autoproclamés ...) qui n’est pas si idiote que cela mais qui permettrait de s’affranchir de cette horreur de nucléaire. Il faudrait pour cela inter-câbler tous les pays et continents et que chacun produise de l’énergie à partir du solaire (panneaux, tours, ...) et/ou de l’éolien. Lorsque une partie du monde est plongée dans le noir et donc consomme beaucoup c’est la partie étant "au jour” qui l’alimente et inversement. Ainsi la production est continue et propre. Après cela demande un énorme courage politique de chacun et pourrait permettre du même coup à des pays pauvres de sortir de l’ornière ...
150g de CO2 par kWh produit actuellement en Belgique? Ce chiffre qui inclut donc le nucléraire et ne tient pas compte de la construction obligatoire des nouvelles centrales TGV pour compenser son arrêt programmé. Sans parler des besoins de recharge des centaines de milliers voire des millions de vélos électriques prévus pour 2030 et l'évolution de nos sociétés toujours plus glutonnes en termes de besoins énergétiques donc électriques. Constat objectif: ces 150g sont appelés à être inexorablement dépassés.
Pour ce qui est des batteries des voitures électriques, lorsqu'elles commencent à perdre une partie de leur charge, elles sont remplacées par une neuve, mais pas "jetées" (envoyées au recyclage). Elles sont réutilisées encore longtemps en batteries statiques, là où le poids n'a pas d'importance. Seules les batteries réellement défectueuses sont envoyées au recyclage.
"les calculs prennent tous les paramètres en considération, sauf le recyclage des batteries" : c'est normal, il n'y a pas encore assez de batteries en fin de vie pour pouvoir en évaluer les retombées écologiques, mais on nous promet qu'elles seront faibles. Le problème n'est pas là : il est dans la production d'électricité qui devra faire face à l'explosion de la demande, alors que la fermeture des centrales nucléaires est imminente. Et les pseudos-intellos-écolos-bobos de répondre tous en chœur que l'on va augmenter le nombre d'éoliennes et autres bricoles et pif-paf-pouf plus de problème. Sauf que la construction de ces éoliennes est extrêmement polluante et qu'elles ne seront pas suffisantes pour répondre à la demande d'autant plus que d'autres besoins vont apparaître à cause du réchauffement, comme par exemple une explosion de l'installation de climatiseurs, de ventilateurs, etc ...
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