dans l'équation on oublie les pays producteurs de pétrole , dont certains au moyen-orient dont c'est la seule ressource financière , qu'elle sera leur réaction face à l'écroulement du prix de baril .......
Le pétrole sert principalement à fournir ces combustibles dont l'usage est mis en question, mais pas seulement! De nombreuses matières synthétiques (résines, plastiques... et aussi toutes sortes de molécules douteuses - pesticides ou autres) sont aussi produites à partir du pétrole. On peut honnir ces matières, mais c'est surtout leur usage qui pose question (emballages jetables, obsolescence programmée, molécules nocives etc...) En fait, le pétrole, ressource limitée, est bien trop précieux pour être brûlé sous forme de carburant, et il est donc temps que cet usage thermique soit réduit, voire disparaisse. De là, je pense qu'un usage durable de produits durables fabriqués à partir du pétrole pourrait bien être le débouché d'avenir pour tous ces producteurs de pétrole qui n'ont donc aucune crainte à se faire, pour autant qu'à l'autre bout de la chaîne on ne retrouve pas 800 millions de tonnes de plastique mélangés à nos océans et aux repas de leurs habitants! Une matière si précieuse ne devrait jamais être ni jetée, ni incinérée, surtout si cette pseudo fin de vie se révèle toxique, voire même suicidaire. Mais l'industrie nous a fait croire que ces produits n'auraient pas d'autre valeur que celui du vil prix auquel ils nous les vendent. L'avenir c'est donc aussi le développement de nouvelles techniques de production et de nouveaux produits pétrochimiques, et la mise en place de filières de recyclage qui considèrent autant la nuisance de ces produits dans l'environnement qu'un caractère précieux qu'on finira par reconnaître lorsque devenu rares les pétroles seront aussi beaucoup plus coûteux. Demain nos décharges seront des ressources majeures de matières premières dont nous ne mesurons aujourd'hui ni la valeur ni la préciosité, à un point tel qu'on les brûle et on les jette n'importe où, avec l'impact écologique majeur que nous connaissons. Il existe une autre économie du pétrole, mais elle reste à inventer, et ne pourra s'inventer que lorsque de nouveaux paradigmes gouverneront aussi le monde du business, et pas seulement celui des science... et des idéologies.
Gouverner c'est prévoir, je suppose qu'ils ont fait des grosses économies , ils devront puiser dedans .
L'Arabie Saoudite est déjà occupée à investir dans les énergies renouvelables.
Je suppose qu'ils auront la même réaction que nous devant leurs prix, pas de choix: ils iront puiser dans leurs (grosses) économies !
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