Electricité : Quand les prix baissent tu paies … Quand les prix montent tu paies aussi…. Les journalistes - aussi du Soir qui écrivent sur des sujets économiques devraient être au courant pour les prix de l’électricité qui fluctuent très fort en grand partie à cause des énergies renouvelables non fiables éoliennes et solaires tributaires de la météo. Pourtant ils laissent passer en permanence de faux messages. Un faux message est que le prix de l’électricité a baissé, voire est devenu franchement négatif à certains moments grâce aux énergies renouvelables et que les ménages pourront en profiter prochainement .... est-il dit, mais pas exactement quand, de fait jamais si vous ne devenez pas trader ou fournisseur. Comme ces renouvelables ne sont jamais en phase avec la demande elle-même et qu’en économie les prix sont le résultat de la tension entre offre et demande – ce qu’on devrait apprendre à l’école primaire – il ne faut pas s’étonner que plus on aura de ces engins dans nos campagnes et sur nos toits l’écart offre-demande va se creuser de plus en plus et donc les prix aux clients vont devenir de plus en chaotiques, parfois très élevés, parfois très bas, voire négatifs. Les clients il y en a de deux sortes : ceux qui participent aux bourses d’échange de l’électricité, en majorité des fournisseurs d’électricité qui sont de plus en plus nombreux, et qui, de plus en plus souvent ne produisent rien eux-mêmes. Puis il y ceux beaucoup plus nombreux qui ne participent pas à la bourse, les ménages. Les fournisseurs sont devenus des opérateurs boursiers, des traders pour utiliser le terme courant. On a deux cas bien contrastés, mais qui conduisent l’un comme l’autre à vous soutirer de l’argent : Quand il n’y a pas assez de soleil et/ou de vent pour satisfaire la demande les prix boursiers grimpent – on a observé récemment 1.300 euros/MWh alors que le prix normal – qu’on avait avant les renouvelables, c’est autour de 50 euros/MWh (5 cents/kWh). Les fournisseurs traders assument, mais pas de problèmes pour eux, ils répercutent vers la facture d’électricité du non-trader, c’est-à-dire les ménages. Quand il y a trop de soleil et de vent par rapport à la demande (on en parle dans l’article) on doit soit arrêter les éoliennes – à défaut de pouvoir arrêter les panneaux – ce que les promoteurs détestent pour leur retour sur investissement, soit on brade l’électricité à la bourse, voire on l’offre à des entreprises ou des gros utilisateurs actifs en bourse en les payant par des prix négatifs – cas de plus en plus fréquent ces jours-ci. Mais quelqu’un doit payer cela – pas de ‘free lunch’ en économie : les promoteurs éoliens dorment sur leurs deux oreilles, ils ont des prix garantis de leurs kWhs – jusqu’à 12 cents/kWh pour les éoliennes en mer 2,4 le prix ‘normal’. Alors qui paie ? Le réseau doit certes assumer, mais de problème : il répercute ces surcoûts dans le poste coûts de réseau à payer par les factures des ménages. Deux fois trompés, mais pas contents quand on comprend. Si vous êtes curieux voyez 'Le tableau de bord d’aujourd’hui' sur https://www.elia.be/fr/donnees-de-reseau. Ce 3 juillet les prix fluctuent entre -285 euros/MWh et +135 euros/MWh et commencez à devenir critiques.
Tout ce système de CRM est ineptie monumentale ! Actuellement, s'i y a trop de vent ou de soleil, on arrête les éoliennes, et cela ne coûte rien au consommateur. Seuls les producteurs éoliens se plaignent car ils ne touchent pas leurs certificats verts. A l'avenir, une fois nos centrales nucléaires arrêtées, les centrales gaz moduleront en fonction de la production éolienne et solaire. Mais cette modulation fait que ces centrales ne seront pas rentables (puisqu'elles ne boucheront que les trous laissés par le renouvelable). Et pour compenser cette perte de rentabilité, on a inventé le CRM qui est une sorte de subside pour dédommager les exploitants des centrales au gaz. La différence est que ce CRM sera payé par le consommateur, directement ou indirectement. Donc à choisir, je préfère voir des éoliennes à l'arrêt sans que cela me coûte, que les voir fonctionner en payant des subsides pour arrêter les centrales à gaz !
Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi les centrales a gaz n'ont jamais été déconcertée ? Si je vais voir sur le site d'ELIA, hier à 13h00 (en plein au milieu du prix négatif), il y avait en production : 1194.88 MW de gaz, 1393.30 MW d'éolien et 5249.44 MW de nucléaire. En ces temps de réchauffement climatique, je ne comprend pas que l'on arrête de l'éolien (et que l'on accusé le nucléaire) tout en gardant le gaz en marche ! Il doit sûrement y avoir une raison?
Il faut produire/fabriquer plus d'accumulateur d'énergie type Coo On ne perdrait pas cette capacité de production, en la transformant à énergie potentielle.
Très amusant... Donc, ce sont les centrales nucléaires, qui produisent de façon stable et continue, quelles que soient les conditions météorologiques ou atmosphériques de vent ou d'ensoleillement, qui sont responsables de la surproduction occasionnelle, et non pas les éoliennes et panneaux solaires dont la production est essentiellement aléatoires en fonction de ces mêmes conditions... L'art et la manière de faire prendre des vessies pour des lanternes. Bravissimo les e(s)c(r)olos.
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
S'identifier S'inscrire