Le prix des céréales a rarement été aussi élevé ce qui compense des rendements un peu plus faible mais pas catastrophique. Pour le bio c'est un autre problème puisqu'on ne peut le traiter avec des fongicides. Mais le bio est il tellement bio ?
Jamais connu une année où les paysans ne se plaignaient pas du temps qu'il avait fait : s'il n'avait pas assez plu pour les petits pois, il avait trop plu pour les carottes ! De toute façon, quand la production est réduite, ils augmentent les prix en proportion (avec une belle marge pour être sûrs), et on leur donne des subsides en prime ...
Un agriculteur commence sa saison à 100 % si il a de la chance il finit à 130 % si pas à 40-50. Chaque événements climatiques fait plus ou moins. Quand au prix, les céréales sont cotées à la bourse de Chicago alors si il y a de l'offre le prix en Belgique ne changera pas. Pour les cultures sous contrats c'est pire si le rendement n'est pas la il faut indemniser l'acheteur.
Et la production viticole, certes limitée et très éclatée, mais qui a du aussi être péniblement impactée par ces fichues conditions climatiques 2021????
Le secteur agricole devrait aussi ne pas oublier sa responsabilité dans les inondations catastrophiques de la mi- juillet et veiller à rendre à nouveau plus perméables les surfaces agricoles comme elles l'étaient dans la passé avant l'utilisation d'engins de plus en plus lourds et l'emploi intensif de tous les "cides" (herbicides , insecticides , fongicides ... ) qui tuent toute la vie biologique du sous-sol .Je ne jette pas la pierre aux agriculteurs qui ont été obligés de s’ adapter pour satisfaire aux exigences de rendement imposées par le secteur agro-alimentaire mais le problème est bien réel .
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