En deux mots comme en cent: pas besoin d'impôt sur la fortune si c'est pour laisser les climatistes jeter l'argent par la fenêtre !
Loin de moi la prétention de me prendre pour un HP qui quelque soit le sujet, comprend tout et tout de suite...Mais lire cet entretien au cours duquel un expert en économie qui sévit depuis plus de trente ans dans le "gratin" de la Haute Finance on peut même dire Internationale, me donne l'impression que je suis un béotien pur jus..."La gestion de l'argent public sera un défi fondamental"... c'est Peter Prat qui le dit... Quand on sait que la "dette publique" de toutes les nations du monde ou presque ne cesse de croitre et que parallèlement les investissements publics se réduisent drastiquement, ce que le néolibéralisme mondialisé et partant les propriétaires de ces "dettes publiques" adorent, on fini par se lasser de ce bla-bla insipide d'un économiste qui comme tous les autres de sa trempe et de son "parti pris" idéologique contribuent à piloter le TGV droit dans le MUR...l'économie virtuelle mondialisée, ce sont des milliards de milliards de dollars d'euros de Yens qui ne rapportent des intérêts qu'à "quelques uns"...Si Praet nous disait que demain une taxe de 0,1% serait d'autorité et mondialement retenues sur les transactions financières qui seconde par mili seconde, 24h/24, 365 voir 366 jours par ans torpillent l'économie réelle autant que les "finances publiques" en perditions, je commencerais à penser qu'un léger espoir subsiste pour que les générations futures ne soient pas aux premières loges de l'apocalypse moderne et réellement programmé quand La fraude, l'évasion fiscale inciviquement légalisée préoccupera ces experts de l'ultralibéralisme économique mondialisé. J'apprend que Monsieur Praet fut à ses heures chef de cabinet de Reynders ce grand argentier libéral belge, ce "baby Thatcher" wallon, dont la haine de l'idéologie socialiste à la Jaurès est plus que légendaire...
Est-ce encore "Le Soir" que je lis, ou bien ont-ils repris "Le Drapeau rouge" ? Parmi toutes les affirmations de ce célèbre économiste lors d'un interview tenant sur une page et demie, La seule phrase retenue par la rédaction comme titre de l'article est "le débat s’ouvrira tôt ou tard sur l’impôt sur la fortune". Ah oui, c'est plus accrocheur évidemment, et la majorité des lecteurs approuvera avec une satisfaction. Mais beaucoup d'entre eux seront un jour surpris de découvrir à quel niveau de richesse nos éminences politiques définiront la "fortune", sans faire aucune distinction sur la manière plus ou moins honorable dont cette "fortune" a été constituée, que ce soit en gains frauduleux ou en économies de toute une vie... Grand initiateur des idées communistes, Proudhon prétendait que "la propriété, c'est du vol", ce qui légitimait implicitement son éventuelle confiscation par le peuple. Reviendrait-on aujourd'hui à cette idée fallacieuse ? Car si on y réfléchit, est-il moral de taxer la propriété, n'est-ce pas cela le vrai vol ? Imagine-t-on un fonctionnaire du fisc entrer chez les gens, emporter les principaux objets de valeur, voire même prendre possession de la maison pour percevoir son dû ?... Pas grave, dira une fois encore la majorité des gens, en pensant que cela n'arrivera qu'aux riches. Jusqu'au jour ou les "vrais riches" auront mis leur fortune bien à l'abri, et il ne restera plus que les "petits riches" à dévaliser, ceux-là qui auront réussi à mettre candidement de côté sur des comptes-titres de nos banques belges leur "fortune" constituée des reliquats de patrimoine et de salaires taxés à plus de 50% durant toute une vie.
Avec tout le respect dû à Peter Praet, d'abord, il ne lui appartient pas d'effectuer, ni de promouvoir, un tel choix de moyens, par nature politique, et qui est donc du ressort du politique. Ensuite, il appartient par contre à l'économiste et au conseiller économique de définir le cadre économique potentiel et les marges potentielles disponibles, et ainsi le coût économique des différentes options disponibles. Sauf si, par hypothèse, le politique le lui demandait expressément, il ne lui appartient certainement pas de privilégier l'une ou l'autre option. Or, ici, non seulement Peter Praet, cédant en quelque sorte à la propagande climatiste, prend ouvertement position en faveur d'une thèse de plus en plus controversée dans le monde scientifique (et largement minoritaire sur le plan politique ailleurs qu'en Europe, pour quelque raison que ce soit!) celle de l'urgence climatique. Mais, de surcroît, il vient remettre sur le tapis européen (on n'est pas au Vénézuéla!) une mesure anti-système parmi les plus décriées, l'impôt sur la fortune. Cette mesure a pourtant définitivement été marquée au fer rouge comme une des plus inefficaces sur le plan économique. Non seulement est-elle totalement inefficace en termes de rendement (son coût est quasiment toujours égal ou supérieur au retour escompté) mais, par-dessus le marché, elle agit comme un chiffon rouge sur le contexte économique dans son ensemble, pouvant même aller jusqu'à déprimer la croissance, en faisant fuir les investisseurs et les capitaux. Enfin, avancer la possibilité de recourir à une telle mesure, c'est user des mêmes méthodes gauchistes, appliquer le même modus operandi (faire peur!), et, dans le contexte de la promotion, sans doute inconsciente, des idéologies anti-système à vocation totalitaire que sont l'écologisme et le climatisme, donner aux tenants de ces dernières une victoire facile, au lieu de les combattre en rendant beaucoup plus difficile le gaspillage éhonté des fruits de la croissance par les apprentis-sorciers du climatisme. Cela, alors que la vraie urgence est sous nos yeux: reconstruire les zones sinistrées en les rendant prêtes à faire face sereinement à la prochaine occurrence inéluctable (même si elle ne devait se reproduire que dans 100 ou mille ans!), adapter notre cadre de vie au réchauffement climatique (et/ou, le cas échéant, au refroidissement climatique) et protéger nos populations contre le changement climatique, en n'oubliant surtout pas que la nature sera toujours la plus forte et la place modeste de l'espèce humaine dans ce contexte. S'adapter ou disparaître ...
@Yves Hoyois ... et en plus ils veulent qu'on cesse de manger de la viande! C'est pourtant grâce à la viande que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs sont entrés dans le néolithique. Évidemment, il faisait plus froid à l'époque, mais un réchauffement climatique précédent était déjà en marche ...
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
S'identifier S'inscrire