@ usual suspect 14h07. C'est pourtant correct. Pour assurer la sécurité d'approvisionnement maximale, il faut se tourner vers la seule production que nous n'avons pas à importer, càd le nucléaire. Et donc pratiquer l'électrification à outrance.
André Weissenberg, merci pour tous ces éclaircissements qui mettent sous la lumière (électrique bien sûr) le fait que l'électricité est une énergie incontournable et stratégique, néanmoins svp, ne commencez plus votre démonstration par "Sécurité d'approvisionnement = électrification à outrance" alors que cela mériterait une autre démonstration loin d'être gagnée d'avance. De plus, n'utilisez plus svp les termes "électrification à outrance" : ils font imaginer que l'électricité est utilisée de façon exagérée et démesurée alors que c'est l'ensemble des ressources de ce monde qui le sont. N'oublions pas que l'électricité n'existe pas en tant que ressource naturelle, elle doit être produite à partir d'autres ressources issues de la nature telles que le charbon, le pétrole, le nucléaire, l'eau, le vent etc...
@ usual suspect. Encore juste un détail factuel et un commentaire plus général. Les grids européens n'étaient que très peu interconnectés entre eux, avant la mise au monde de cette lubie de "transition énergétique" vers des énergies intermittentes dites "renouvelables" et soi-disant gratuites. Nous avions alors la sécurité d'approvisionnement, des prix bas et fixes, et nous ne devions importer de l'électricité que très marginalement. Notre seul souci provenait de la production électrique nocturne, avec laquelle on ne savait pas trop quoi faire, faute de possibilité de stockage. Aujourd'hui, c'est plutôt devenu le contraire, raison pour laquelle l'interconnexion des grids est développée et poussée partout au maximum afin de faire face à l'intermittence croissante de la production électrique. Avec la fluctuation et l'instabilité des prix qui s'ensuit. Avec aussi le risque sous-jacent d'un blackout s'étendant à l'échelle européenne, comme identifié par l'Allemagne la semaine passée. Au lieu d'ajouter des capacités nouvelles sous forme d'énergies intermittentes pour faire face marginalement aux demandes de pointe, on a fait exactement l'inverse. On a sacrifié et remplacé des capacités de production confirmées par de la production d'énergie intermittente dite "renouvelable", aux prétextes idéologiques de la sauvegarde du climat et de la sortie du nucléaire. On sait où nous en sommes. On voit où en est l'Allemagne. C'est un échec magistral. Et on voit où en est la France. De plus en plus, cette dernière apparaît comme le modèle à suivre, en lieu et place du modèle allemand, qui n'était qu'un miroir aux alouettes. Partout dans le monde, on construit aujourd'hui de nouvelles capacités nucléaires, pas de la production d'énergie intermittente. Il est encore temps de faire marche arrière et de se débarrasser de la loi de sortie du nucléaire pour investir dans de nouvelles capacités nucléaires et maintenir le plus grand nombre possible de réacteurs actuels en fonctionnement jusqu'à ce que les nouvelles capacités nucléaires soient "en ligne".
@usual suspect Vous omettez un détail qui a son importance, mais qui, peut-être vous échappe. Jusqu'ici, nous importons de l'électricité depuis l'Allemagne et la France afin de lisser nos pointes de demande électrique. Nos voisins font pareil. Toutefois, de contributrice, l'Allemagne est devenue depuis janvier 2022 (grande) demandeuse d'importation électrique. Au point que depuis plus d'un mois, les inquiétudes grandissent en Allemagne par rapport à la possibilité d'un blackout européen généralisé en cas de défaillance d'un des éléments du réseau de production ou d'un incident sur le grid allemand. Cette situation ne changera guère, même à moyen terme, étant donné la croissance attendue de la demande électrique et l'engagement pris quant à la sortie du charbon, sortie virtuellement entamée dès cette année puisque l'Allemagne ne construira plus de nouvelles centrales au charbon, tandis que dans le même temps, d'ici la fin de l'année, elle aura fermé ses dernières centrales nucléaires. On sait d'autre part ce qu'il en est avec la pénurie de gaz et de la situation par rapport à Nord Stream II. En France, plusieurs réacteurs nucléaires, càd les plus gros, dont Chooz, , sont actuellement à l'arrêt pour leur grand entretien, ou vont l'être incessamment, càd qu'on est en train de les "descendre". Les capacités d'exportation de la France se voient ainsi également réduites si pas supprimées. Compte tenu de la croissance de la demande électrique, il n'y aura donc plus aucun "réservoir" étranger dans lequel puiser. D'où le risque théorique évoqué cette semaine en Allemagne d'un blackout européen généralisé, vu l'interconnexion croissante des grids nationaux entre eux.
André Weissenberg, "il faut se tourner vers la seule production que nous n'avons pas à importer, càd le nucléaire" : ça c'est vrai :-) Mais je maintiens que dire que "Sécurité d'approvisionnement = électrification à outrance" est faux car la Belgique peut considérer les autres pays européens comme étant des sources d'approvisionnement sûres, toute énergies confondues. Si ce n'est pas le cas, alors autant sortir de l'UE.
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