Après 25 ans de non respect d'une mesure de ce contingentement prise au niveau national, j'espère que cette fois ci les étudiants et leurs parents vont enfin comprendre que la Loi ne s'applique pas qu'en Flandre à laquelle on demande sans cesse de l'argent. En quoi un examen d'entrée qui s'applique en France ou en Allemagne, n'a pas lieu d'être en Wallonie qui attire tous les candidats francais recalés chez eux et cela à nos frais. Quand une communauté quémande, elle n'a pas à exiger.
Quand une loi n'est prise que pour satisfaire les Flamands, il n'est pas scandaleux qu'elle ne s'applique qu'à eux.
Cet accord à l'immense mérite d'exister, il permet de résoudre de manière satisfaisante une situation devenue ingérable, et qui était totalement hors des clous. Par contre la volonté de renforcer la médecine générale doit s'imposer avec force. De nombreuses spécialités sont pléthoriques, leurs besoins en assistants pour "faire tourner" les services hospitaliers restant élevés. Il est impératif de changer ce système de fonctionnement obsolète, par exemple en impliquant beaucoup plus le personnel infirmier, ce qui, associé à une nette revalorisation financière, conduira rapidement à une remotivation du secteur, qui sera à nouveau attractif. Un aiguillage très renforcé vers la médecine générale est indispensable, sous peine d'une part de ne pas répondre à la pénurie de généralistes, et d'autre part d'entretenir une forte proportion de médecin devant multiplier les actes pour gagner leur vie. Ce sera l'acte deux. A mon sens le 3ème devra être une adaptation de ce concours d'entrée, très inégalitaire. Il existe une solution, déjà débattue : l'organisation initiale d'un "examen d'aptitude", portant sur les connaissances théoriques minimales requises, sans exigences démesurées, et humaines. Ensuite, réalisation d'un tirage au sort pour correspondre aux quotas fixés. Cette méthode à l'avantage de permettre un bien meilleur brassage des futurs médecins (je le rappelle qui seront très majoritairement destinés à devenir généralistes, tout au moins les premières années), avec un lissage des inégalités présentent au départ. Ce chantier, essentiel et passionnant, est loin d'être terminé.
250... En 2028 ? C'est se moquer du monde. Comme de très, très nombreux collègues généralistes du babyboom, je serai à la pension avant cela, alors que nous sommes déjà en pénurie, y compris à Bruxelles. Il y a plus d'un Bruxellois sur trois sans médecin traitant, ce qui a posé bien des problèmes au moment du covid.
Encore une décision débile de la part des politiciens, ils restreignent le nombre d'étudiants en médecine mais peuvent ils dire avec certitude que ceux repris arriveront à avoir leur diplôme et qu'aucun n'abonnera en cours de chemin. Ce n'est pas parce que quelqu'un est fort en théorie qu'il est capable en pratique. Nous sommes en pénurie de médecin, maintenant il ne faut pas de médecins qui réussissent à la limite et qu'ils soient limite aussi pour exercer. Il faut aussi regarder les médecins actuels qui ont toujours un numéro INAMI mais qui ne sont plus aptes à exercer.
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