Enseignement: l’examen d’entrée en médecine et son lot de fake news

J'admire votre courage et engagement. Votre carte blanche mérite d'être lu en Flandre aussi.

Il faudra 2 générations pour recréer un enseignement d'excellence : celui qui donne la maîtrise des bases et fait rayonner le pays internationalement par l'excellence, pas celui qui fait réussir tout le monde et n'importe qui. D'après ce que je lis ici les enseignants actifs sont déjà issus de l'école désastreuse de la "réussite" et reproduisent ce modèle foireux sur les ingénieurs et les médecins de demain. Eh bien il faudra commencer par refonder des enseignants de qualité et motivés. C'est loin d'être gagné !

La nouvelle réforme est une catastrophe annoncée. Mais il y a une armée de gens qui vivent professionnellement de cette mascarade : des psycho-pédagogues, des formateurs, des conseillers pédagogiques, des inspecteurs... Même les syndicats qui auraient dû faire barrage à ce truc n'ont pas écouté leur base pour un concept fumeux d'égalitarisme. Quant aux profs qui "ont été impliqués dans ces réformes", combien étaient-ils ? Je n'en connais pas ! J'ai été élève de Crahay dans les années 80 à Liège : cette fumisterie, il a eu le courage d'y mettre fin mais ici on persiste et signe. Un jour, j'ai demandé à une formatrice pourquoi aller chercher des exemples d'enseignements dans des sociétés éloignées de la nôtre et pas en Flandre dont les résultats aux tests PISA sont excellents ? Sa réponse a été "parce que c'est un enseignement inégalitaire". Même si je ne vois pas en quoi il l'est plus que le nôtre, il s'agit donc de préferer un enseignement égalitaire mais médiocre à un enseignement "inégalitaire" mais efficace. C'est clair, non ?