Et rien n'y manque : "Salman Rushdie, ce Voltaire des temps modernes, digne héritier de l’illustre Siècle des Lumières, intellectuel de haute volée et de noble tenue, blablablablabla". Comme si Rushdie ne méritait pas mieux qu'un panégyrique digne de la belle époque de Ceausescu. On aurait aimé que ces "zintellectuels" si précieux nous éclairent sur la violence dont il est question ans cette agression. Mais non...
Quarante lignes pour ne pas dire grand chose (si ce n'est répéter les poncifs les plus convenus dans ce genre de circonstances: "là où on brûle des livres, etc. etc."). On est au sommet du style incantatoire. Bravo à Monsieur Schiffer d'être parvenu à convaincre quelques écrivains de signer cette prose vide de sens.
Tous des inconnus, à commencer par l'auteur. Juste quatre noms avec une certaine envergure intellectuelle (je ne parle pas de notoriété: E.E.Schmidt est par exemple l'image pure du consensus a-réflexif.)
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