Deux sujets transversaux aussi tabous, mais aussi incontournables, que les réseaux. 1. L'école française est ébranlée par la formation express de professeurs à cause de la pénurie. Les chefs d'école en FWB de Belgique doivent justifier de 22,5 jours de formation à raison de 8h de formation/jour. Un mois calendrier. Dans le fondamental, à quelques rares exceptions près, les chefs sont d'anciens instits. Combien réussiraient un vrai master universitaire ? En FWB de Belgique, pour former un chauffeur de bus scolaire, il faut une année complète en cours du jour pour adultes ou deux années complètes dans l'enseignement secondaire ordinaire. " La préparation et la formation des chefs d’établissement ne sont plus appropriées. Dans mon pays, on observe, en règle générale, que les chefs d’établissement sont des professeurs qui s’ennuient un peu ou beaucoup et qui ont de l’ambition. Ils n’ont pas une aspiration particulière à être chefs d’établissement, ni même d’aptitudes spéciales pour l’être. En conséquence, ce ne sont pas les meilleurs qui le deviennent. (Bernard HUGONNIER ancien directeur éducation à l'OCDE in colloque du Conseil de l'Education et de la Formation (CFWB) février 2012.) 2. Depuis des lustres, l'école francophone belge détient le triste record de l'inégalité sociale à l'école dans les 79 pays qui participent à l'enquête PISA (OCDE + partenaires). Ne parlez plus de l'école, du métier, de la charge, de l'élève… qui sont des entités abstraites en FWB. Les écarts entre ces entités sont abyssaux.
Si le gouvernement ne sait pas jouer sur le brut, il a toujours la possibilité de faire en sorte que le "net" augmente et de freiner la taxation sur le travail!
« Parmi les pays voisins, seuls les Pays-Bas et l’Allemagne paient nettement mieux leurs profs que nous". Pourquoi volontairement omettre le Luxembourg ? Parce que leurs salaires bruts sont deux fois plus élevés avec en plus un impôt/cotisation entre 20 et 30% quand c'est 45% en belgique ?
sorry ; du MOINS .. c'est dû à une récente opération de la cataracte !
Du mois c'était comme cela dans un passé assez proche :' Avant l’université au Luxembourg, les jeunes luxembourgeois, munis de leur diplôme de fin d’études secondaire (équivalent du bac), devaient s’expatrier à l’étranger pour poursuivre leurs études, principalement dans les pays frontaliers."
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