Quant à l'égalité des genres dans cette histoire, je lui trouve un goût bizarre au regard de mon expérience personnelle.
Quand mon épouse est décédée en 1991 à la naissance de mes deux derniers enfants, j'ai eu droit à 3 jours au total et je me suis parfaitement débrouillé, même s'il est évident que cela n'a pas été facile à cause de mon intense et très prenante activité professionnelle, comme salarié dans le privé. Alors tout ce bla-bla actuel me semble surtout révélateur d'une certaine forme de paresse, qui explique très bien la perte de pouvoir d'achat d'une société qui se réfugie de plus en plus dans la facilité de l'assistanat étatisé.
Depuis les tout débuts de l'ère industrielle (en Angleterre, vers 1780 : Crf K. Polanyi ou E. Hobsbawm pour une description détaillée), les patrons ont tout fait, avec l'aide de l'Etat, pour s'assurer un accès aussi flexible et profitable que possible à la 'marchandise travail', réduisant leurs gisements de main d'œuvre sous le seuil de pauvreté, exploitant les femmes (et les enfants, à l'époque), et détruisant la cohésion sociale (inégalités). C'est encore toujours ce même message qui est ressassé par nos gouvernants zélés aujourd'hui...
-Monsieur le ministre, les parents se plaignent qu'il est difficile de placer ses enfants en crèche car soit il n'y a pas de place, soit il s'agit de crèches privées fort chères. Ils se retrouvent donc forcés de s'en occuper eux-mêmes. - C'est bien embêtant, il faut faire quelque chose ! Et si nous supprimons des droits en matière de congés parentaux afin de rendre plus compliquée la garde à domicile ? - Monsieur le ministre, êtes-vous complètement con ?
c'est parce qu'ils sont trop bêtes pour penser à ça qu'ils pensent à diminuer leur salaire ;-)
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