A nouveau ... Orpea : le vrai visage du capitalisme sauvage "deluxe".
Orpea, pour changer...
ORPEA : la merditude des choses. Au moment du scandale en France, les autorités wallones et bruxelloises ont été interpellées sur le cas ORPEA, qui a décidé récemment de fermer sept maisons à Bruxelles ( plus assez de clients-la rentabilité à tout prix!). La Flandre ne s'est sans doute pas sentie concernée
En prison !
Malheureusement, mon père y a terminé sa vie. J'ai fait à l'époque de nombreuses démarches pour dénoncer le manque total de soins à des personnes en situation de grande dépendance, tant auprès du Prinsenhof qu'auprès des gériatres chaque fois qu'il était hospitalisé. Pas lavé, pas une seule fois utilisation de la douche en un an, pas habillé comme il convient quand je venais le chercher, repas qui avaient évolué de très bons en début de séjour à infects à la fin (il avait la peau sur les os), aucune flexibilité, on ne peut pas apporter sa télé, ni son fauteuil relax, impossible d'obtenir un oeuf le matin même si c'est la seule chose dont on a encore envie et qui pourrait apporter un peu d'énergie, le tout pour 5200 au mois pour un couple qui partageait la même chambre (il y a 3 ans). Orpéa, c'est de beaux murs et de belles brochures, mais pour les soins et le bien-être, les choses essentielles en fin de cycle, on repassera. Heureusement, ma maman (avec problèmes cognitifs) vit presque chez moi, dans ce qu'on appelle ici en Flandre un logement kangourou. Elle pète la santé car elle va se promener tous les jours, ne mange que de bonnes choses et est soignée, massée, chouchoutée comme une reine. C'est sans doute la seule solution valable si l'on veut des parents heureux même lorsqu'ils sont devenus dépendants. Ca demande de l'organisation, ça chamboule la vie, mais ca apporte aussi l'immense satisfaction de bien faire, de leur renvoyer l'ascenseur quand ils sont, comme nous l'étions enfants, vulnérables.
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