Il y a 50 ans, le «Walen Buiten» scellait le sort de l’UCL unitaire
Janvier 1968. Louvain s’enflamme aux cris du « Walen Buiten ». Cette énième poussée de fièvre conduit à la scission de l’Université catholique de Louvain. Sa section francophone doit quitter la Flandre.


Le 14 janvier 1968, la tension est subitement montée de plusieurs crans. Le conseil académique francophone de l’Université catholique de Louvain a confirmé son intention de rester en Flandre, tout en investissant dans de nouvelles implantations du côté francophone du pays. En réaction, des étudiants et des professeurs flamands ont défilé dès le lendemain dans les rues de Louvain aux cris de « Walen Buiten ». Sur les calicots, on a pu à nouveau lire « Walen go home ». Des militants du VMO, une milice d’extrême droite, ont tendu un salut nazi.

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Vous écrivez à propos de l'Université de Louvain : "Fondée en 1425 avec la bénédiction du pape Martin V, l’université unitaire a vécu. Sa section francophone doit quitter la Flandre." Ceci est faux ! L'université fondée en 1425 n'était pas Catholique : c'était l'Université du Duc Jean IV de Brabant (avec le consentement du papa, comme toutes les Universités de l'époque). Cette université a cessé d'exister le 25 octobre 1797, pris en application de la loi du 15 septembre 1793, sous le régime Français. En 1817, le gouvernement de l'époque (régime hollandais) crée une Université d’État à Louvain. Il y avait dès lors trois université d’État en Belgique : Gand, Liège et Louvain. En 1834, les Évêques de Belgique fondent une Université Catholique à Malines. En 1835, le gouvernement belge ferme l'Université D’État de Louvain et les Évêques de Belgique déplacent leur université catholique privée de Malines à Louvain Il y a donc une différence fondamentale entre l'Université de Louvain fondée par le Duc de Brabant, et donc Université d’état du duché de Brabant, et l'institution privée créée par les Évêques de Belgique.
Ces jeunes qui portent fièrement ces calicots hostiles à notre égard sont pour la plus part retraités aujourd'hui. On peut penser qu'ils n'ont cessé durant toute leur carrière de transmettre cette haine, sinon, comment expliquer les résultats électoraux de la NVA, VB, VLD et autre CDNV. Les chansons racistes accompagnent chaque match de foot. Les wallons c'est du caca. Rien que çà. Cette haine viscérale est bien entretenue, sauf pour deux choses: - la beauté et la diversité de notre région, qu'ils apprécient (surtout entre eux) - le commerce lucratif qu'ils y développent sans aucun état d'âme Soit nous sommes inconscients, soit nous vivons dans un autre monde. J'adore le "Kroll" de ce mercredi. Tout y est dit. Osons regarder du bon côté.
Il y avait de la haine à LEUVEN et les marches "flamingantes" sur Bruxelles n'arrangeaient rien . Je me souviens très bien qu'à BXL , il y avait des affrontements entre les étudiants de l'ULB et les flamingants et les gendarmes à cheval au milieu de la Place de la Bourse pour séparer les opposants . Je trouve assez bizarre , qu'on passe sous silence cette époque que les Bruxellois ont vécu . les WALEN BUITEN et les FRANSQUILLONS BUITEN et également FRANSE RATTEN parce que à l'époque les flamingants criaient BRUSSEL VLAAMS .. ils ont compris depuis longtemps que ça il l'auraient dans le baba et ils ont , alors , commencer à détester BRUXELLES ! Ils ont senti que BRUXELLES resterait bilingue envers et contre tout . Ils ont TOUT essayé , jusqu'à donner du pognon aux Flamands qui déménageraient sur BRUXELLES , ça n'a pas marché ! On a vite oublié toutes ces magouilles . Christian
Le Soir et sa rédaction devraient préciser le contenu du supplément spécial, à savoir, ce SOIR se limitera-il aux contestations linguistiques ou à cuante ans après le printemps de Prague. Ce sont deux thèmes distincts qui méritent, chacun, un très large débat.
Tout est bien qui finit bien, mais quelle méchanceté de la part des néerlandophones!