Nina, le coup des barres


1er août 2021. Des années de travail à répéter ses gammes, à corriger les moindres petits défauts, à imaginer un mouvement rien qu’à elle, tout ça pour un exercice de 30 secondes. A Tokyo, dans une ambiance de cathédrale amplifiée par les tribunes vides en raison de l’épidémie du covid, Nina Derwael est partie à l’assaut de son rêve ultime, ce titre olympique aux barres asymétriques qui lui tendait les bras mais qu’il fallait encore saisir. La Limbourgeoise a résisté à la plus insupportable des pressions, a oublié ces derniers mois difficiles marqués par la mise en cause de ses entraîneurs, accusés de harcèlement moral, qui auraient pu la briser. Elle a virevolté dans les airs comme si sa vie en dépendait. Et après avoir attendu le passage de sa dernière adversaire, incapable comme les autres de la dépasser, elle a touché au bonheur absolu. Seule au monde.

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