Tout (ou presque) un conflit de 75 ans


Mai 2021. Pendant onze jours, au mois de mai, les roquettes ont plu par milliers, tous les jours. Et dans cette nuit d’effroi du ciel israélien, on lit tout le conflit israélo-palestinien (enfin, une bonne partie) : l’asymétrie de ce conflit, l’impossible justice internationale, la stratégie des groupes combattants de la bande de Gaza, dont le Hamas, face à l’incroyable force de frappe israélienne, les implications étrangères immenses, la désincarnation de ce conflit dont on oublie la violence et ses morts, la souffrance…

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
En somme, rien ... Pour commencer, Pauline ne souffle mot de l'origine du conflit, qui remonte aux péripéties de la fin de la Première guerre mondiale et à la volonté des Alliés d'affaiblir l'axe entre l'empire allemand et l'empire Ottoman en attisant le nationalisme arabe, ainsi qu'aux dommages collatéraux de l'accord Sykes Picot de 1916 sur le partage du Moyen-Orient entre la France et la Grande-Bretagne. Le mandat de gestion administrative de la "Palestine" (terminologie antérieure à 1948) octroyé par la SDN à la Grande-Bretagne débouchera ainsi sur la "Déclaration Balfour" de 1917 reprenant le contenu de la lettre d'intention signée dès 1903. Avant de devenir le pays administrateur de ce territoire, la Grande-Bretagne tentera en effet, dès 1903, d'y établir un "Foyer National Juif" à la demande de Théodore Herzl et de l'Organisation sioniste mondiale. Soit bien avant la disparition de l'empire Ottoman suite à sa défaite à l'issue de la Première guerre mondiale et bien avant la naissance du nationalisme arabe et de l'émergence de l'Arabie Saoudite dans la foulée de l'activisme de Laurence d'Arabie ... Pas un mot non plus sur la partition de la "Palestine" en deux États, dont un Juif, décidée par l'ONU après la Deuxième guerre mondiale et l'Holocauste, et mise en œuvre par les Juifs dès 1948 après une campagne terroriste déclenchée contre l'administrateur britannique du territoire en vue d'accéder à l'indépendance, et malgré la guerre déclenchée immédiatement contre le nouvel État juif (Israël) par tous les pays arabes l'entourant ainsi que par les habitants de l'autre moitié de ce territoire, désormais qualifiés de "Palestiniens", sur la lancée de l'activation du nationalisme arabe. Voilà pour le contexte, chère Pauline, de cette "nuit d'effroi du ciel israélien". Les Palestiniens feraient bien de virer enfin leurs dirigeants corrompus et les terroristes et de s'organiser en un État palestinien viable, pendant d'Israël. Peut-être que la dynamique de rapprochement engagée entre les pays arabes et Israël sera enfin le signal de la fin des hostilités?