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Bruxelles: le secteur non marchand va exprimer son ras-le-bol dans la rue

Des (dizaines) de milliers de travailleurs du non-marchand devraient être en grève et dans la rue ce mardi. Nombre d’entre eux ne supportent plus leurs conditions de travail.

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Chef du service Société Temps de lecture: 4 min

Ils viennent du milieu hospitalier, des maisons de repos, de l’accueil de personnes en situation de handicap, de l’aide à la jeunesse, des soins à domicile, de l’aide aux familles, du socioculturel, de l’accueil de l’enfance… Ils viennent de cet immense secteur qu’est le non-marchand. Ce mardi, selon la CNE, 10.000 à 25.000 d’entre eux marcheront dans les rues de Bruxelles pour réclamer la fin des désinvestissements chroniques, dénoncer les risques encourus par la population et, surtout, demander de meilleures conditions de travail.

Les conditions de travail, c’est précisément ce qui était au cœur d’une enquête diligentée il y a quelques mois par le Setca secteur non marchand et l’ULB. Près de 5.000 travailleurs – équitablement répartis entre régions, tranches d’âges et secteurs d’activité – se sont livrés sur leur état de santé, les horaires de travail, les exigences diverses, les cadences, la conciliation vie privée / vie professionnelle… Premiers résultats.

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4 Commentaires

  • Posté par deghelt Rudi, mardi 31 janvier 2023, 11:38

    Ca ne changera rien, regardez en France, mais je suis pour.

  • Posté par zay serge, mardi 31 janvier 2023, 9:26

    C'est certain que on ne verra jamais dans la rue les fonctionnaires des agences du gouvernement bruxellois, aussi pléthoriques que inutiles ,pour protester pour la surcharge de travail et le sous-effectif. Les politiciens ne font que multiplier les dépenses dans des objets totalement inutiles et négligent cruellement ce qui est d'une utilité réelle pour les citoyens. Mais on le sait: ce genre de dépenses ne recueille pas de dividende electoral et les politiciens ne pensent qu'à être réélus. Le bienêtre des citoyens ne savent pas ce que c'est

  • Posté par Moritz Montanez, lundi 30 janvier 2023, 20:01

    Ils croient que c'est mieux dans le privé ? Eh bien non ! On demande à tout le monde d'être excellent (de quel droit peut-on être médiocre si on se sent engagé ?) sauf aux politiques, surpayés et pour la plupart improductifs. Dans la plupart des cas, ces dysfonctionnements sont le résultat d'une gestion approximative et irresponsable.

  • Posté par cordier laurent, lundi 30 janvier 2023, 21:17

    Oui. Tout le monde est sous pression au travail. Comme vous le dites avec beaucoup de justesse, le monde politique, de par sa gestion approximative voire contre-productive, pèse lourd sur les finances publiques. La tentation est alors de réduire la voilure au niveau du non marchand financé essentiellement par de l'argent publique. C'est ce que redoutent et subissent depuis de nombreuses années les travailleurs de ce secteur. Les errances des politiciens frappent également les secteurs marchands appelés à contribuer aux finances publiques à un niveau trop élevé, ce qui les empêche d'être concurrentiels. Le travail n'est tout simplement plus récompensé par le politique.

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