Séismes en Turquie et Syrie: «On entend des gens qui crient pour être sauvés mais tout le monde est occupé»
Belgo-Turc et président de Médecins du Monde en Turquie, Hakan Bilgin refuse de critiquer l’organisation des secours car, pour lui, la catastrophe est d’une ampleur tellement démesurée qu’il est impossible de faire mieux.


Autour de lui, c’est la désolation. Qu’il aille à Antakya, à Adana ou ailleurs, le constat d’Hakan Bilgin, un Belgo-Turc président de Médecins du Monde Turquie, est le même. « On est face à la démesure », explique-t-il la voix tremblante. « Les villes sont rasées. Plus rien ne tient debout. Le plus gros problème auquel nous devons faire face est que les secousses continuent. Ça complique l’organisation des secours. A chaque fois qu’un immeuble tombe un peu plus, il faut tout reprendre à zéro. A cela, il faut ajouter qu’il fait un temps de chien. La nuit, le thermomètre descend sous les -6º, ce qui n’arrive pas habituellement. C’est intenable pour tous ces sinistrés qui n’ont plus d’endroit où s’abriter. »
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