Wallonie : quatre élus locaux sur dix envisagent de raccrocher

Une enquête wallonne le montre : bourgmestres, échevins et présidents de CPAS sont en souffrance. En cause : les exigences des citoyens, la complexité des missions et l’omniprésence des réseaux sociaux, jusqu’à la violence parfois. Une crise des vocations est à craindre.

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Cinq élus sur dix estiment que le rapport entre le mandataire et les citoyens s’est dégradé au cours de ces quatre dernières années.

Journaliste au service Politique

Par Eric Deffet

Publié le 22/05/2023 à 14:41 Temps de lecture: 2 min

Souvent évoqué, le blues des élus locaux n’est pas qu’une vague impression qui s’exprime par le retrait d’une personnalité, ici ou là. Comme le montre l’étude menée par Dedicated pour l’Union des villes et communes de Wallonie, le phénomène est réel et très large : quatre mandataires communaux sur dix pourraient jeter l’éponge, alors que les élections se dérouleront dans un an et demi. Un élu sur dix parle même carrément de quitter la vie politique pour passer à autre chose.

Ces réseaux sont devenus le lieu d’une sorte de bashing collectif (86 % des sondés), de fake news façon « café du commerce » (84 %) et leur omniprésence dans le débat localo-local débouche parfois sur des débordements inadmissibles : injures pour 67 % des élus, cyberharcèlement pour 23 % d’entre eux et même menaces physiques et violences dans 18 % des cas.

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11 Commentaires

Posté par Lambotte Serge, mardi 23 mai 2023, 0:20

Ils ne gagnent plus assez.

Posté par Hourdeau Chantal, lundi 22 mai 2023, 21:31

Ils trouvent qu'on leur en demande trop peut être parce qu'ils n'en font pas assez?? Qu'ils fassent leur boulot convenablement. Quant aux réseaux sociaux, qu'ils n'y aillent plus.

Posté par Vanloo Marc, lundi 22 mai 2023, 21:20

Changer de métier si cela ne vous convient pas ! Beaucoup ne font que brasser du vent et des promesses

Posté par Stassart Guy, lundi 22 mai 2023, 20:00

Des arnaqueurs. Pour que nous ayons pitié d'eux, il nous agite la peur de leur fonction. Nous ne devons pas nous apitoyer sur leur fonction car au moment d'établir les listes électorales, ils vont se battre pour être bien placés et ils nous vendrons du rêve pour être élus.

Posté par lambert viviane, lundi 22 mai 2023, 18:16

Pourquoi en vouloir aux réseaux sociaux ? Écoutant leurs conseillers en com' , ils se sont vendus sur ces réseaux ! Franchement, des échevins multifonctions passant de la culture à la propreté publique, de la mobilité à l'enseignement , qui finissent par cumuler trente six ans d'echevinat....Est-ce bien sérieux ?

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