Finances publiques: les partenaires sociaux campent en rempart de l’Etat fédéral
Selon le Conseil central de l’économie, on ne peut demander à l’entité fédérale de supporter tous les efforts requis pour assurer la soutenabilité à long terme des finances publiques de la Maison Belgique.


Les pouvoirs publics belges, toutes entités confondues, pourront-ils couvrir leurs dépenses actuelles et futures par des recettes suffisantes et, ainsi, éviter un dérapage de la dette publique ? Autrement dit : les finances publiques sont-elles soutenables, à politique inchangée ?
A long terme, la réponse est « non », estime le Conseil central de l’économie (CCE), qui réunit patrons et syndicats et constitue l’organe majeur de la concertation sociale dans notre pays, dans un « Etat des lieux des finances publiques belges » approuvé ce mardi (et dont la substance avait fuité dans le Tijd ).
Malgré les déficits importants attendus, à politique inchangée, au cours des prochaines années, les risques à court terme sont limités. Notamment parce que l’impact de la remontée des taux d’intérêt sur la charge de la dette se manifestera de manière très progressive.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Une des questions qui n'est jamais abordée est celle du financement de l'assurance maldie-invalidité. Celle-ci repose essentiellement sur les cotisations sur le travail (cotisations des travailleurs et des employeurs). Pourquoi ne pas l'imposer sur l'ensemble des revenus et pas seulement sur le travail, ce qui pénalise l'emploi. C'est le cas en France avec la CSG , qui est une des raisons pour laquelle l'impôt sur le revenu du travail est beaucoup plus faible en France. C'est un sujet qui devrait être à l'ordre du jour dans la réforme de la fiscalité et c'est par ailleurss une des raisons pour laquelle plein d'indépendants et de profession libérales se mettent en société plafonnant ainsi leurs cotisations sociales.