Les caméras, la surveillance, l’insécurité organisée


Il faut lever la tête du guidon pour le voir, vraiment fort, un effort, alors seulement ça saute aux yeux, du moins ose-t-on croire : les caméras sont partout, sur nos murs, dans les rues, vissées aux uniformes policiers des robocops à Bruxelles et ailleurs, sur les drones qui se répandent, survolent les manifestations, parfois c’est de la reconnaissance faciale – qui se généralisera –, c’est le cas déjà, nous dit-on, devant le Parlement wallon (encore lui, à la pointe du progrès) par exemple, et tout cela nous dit que la surveillance gagne contre la liberté libre. L’insécurité structurelle s’ajoute à l’insécurité conjoncturelle, une addition mortifère à moyen terme. C’est un mal insoupçonné et destructeur qui est en route, il est presque trop tard, il faudrait entrer en résistance.
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