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Baptêmes dégradants à l’UCL: «Nous encourageons les témoins à s’exprimer», réagit le cercle concerné

Sur le campus de l’UCL, un seul mot d’ordre pour les baptisés et les cercles : « On ne peut pas parler à la presse ». Tendus, les étudiants respectent les consignes « qui viennent d’en haut ».

Temps de lecture: 2 min

J e n’ai pas l’habitude d’être confrontée à ça, je viens d’être briefée dix minutes pour parler à la presse ». Assaillie de toutes parts, la MAF a décidé d’organiser un point presse à la hâte. Marine Saussez, sa présidente, incarne seule le point de vue du cercle. A ses côtés, trois hauts placés du Groupement des Cercles Louvanistes (GCL), dont fait partie la MAF. D’emblée, la représentante de la MAF fait profil bas : « Nous acceptons les sanctions de l’UCL et de notre faculté. Nous nous mettons à disposition de la police et nous encourageons tous les témoins à s’exprimer. » Marine Saussez explique également que l’ampleur de l’affaire permettra à son cercle de se remettre en question.« La sanction n’est pas excessive », assure-t-elle. Même son de cloche du côté du GCL : « Au moins, cela servira d’exemple à tous les autres cercles ».

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La MAF se tait sur les faits qu’on lui reproche

Si la MAF ne conteste pas sa fermeture, elle se tait sur les faits qu’on lui reproche. Marine Saussez marche sur des œufs. : « Pour l’instant, il y a beaucoup de rumeurs. On préfère ne rien commenter et laisser l’affaire dans les mains de la police. » Thomas Borgniet, trésorier du GCL, tient tout de même à mettre les choses au point : « Des coups et un attentat à la pudeur ? C’est totalement inconcevable et contraire à nos valeurs. » La présidente de la MAF lâche quand même un détail interpellant. « Cette année, je n’ai pas vu de gifles lors des baptêmes. Mais avant, oui… », concède-t-elle, avant de se reprendre timidement : « Cela ne peut évidemment pas arriver. On apprend de nos erreurs. » Et le GCL d’essayer de rassurer : « Chaque cercle doit être irréprochable et respecter notre charte à la lettre. On ne cautionne aucun débordement et on met tout en œuvre pour que ça ne se reproduise plus ». Visiblement, cette fois, la belle mécanique s’est enrayée.

 

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